Pascan Sancho

Thématiques

Performance I Leadership I Management I Cohésion d’équipe I Résilience

Guide de haute montagne
Ancien secouriste en montagne
Ancien chef de l’unité d’élites du secours en montagne de la Police Nationale
Auteur de plusieurs ouvrages tels que “Bravo papa”, “Ligne de crête” et “La crevasse”

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09 73 16 50 43

Pascal Sancho

Né en 1962, Pascal Sancho est, depuis son plus jeune âge, fasciné par les sommets. On pourrait croire qu’il est né avec un baudrier autour de la taille, tellement la montagne occupe son paysage depuis l’enfance. À 14 ans, il gravit d’ailleurs son premier sommet, le Pic Aneto dans les Pyrénées. Sa vocation se dessine, Pascal Sancho devient guide de haute montagne.

Il entame un parcours exigeant entre endurance physique et maîtrise mentale, mais Pascal Sancho ne s’arrête pas là. Habité par une soif de comprendre et de transmettre, il apprend le métier de secouriste en montagne. Durant toute sa carrière, il consacre sa vie à sauver celle des autres, parfois même au péril de la sienne. Chef de l’unité d’élite de secours de la Police Nationale et enseignant auprès des agents du RAID et de la BRI durant 30 ans, Pascal Sancho a participé à de nombreuses missions d’assistance et de formation. Recherches de victimes d’avalanche et évacuations avec ou sans moyens aériens, Pascal Sancho a réalisé plus de 1 000 interventions plus périlleuses les unes que les autres.

Sa qualité d’alpiniste aguerri l’emmène vers des sommets prestigieux comptant parmi les plus difficiles à gravir. Pascal Sancho dépasse les limites en traversant les territoires les plus ardus. Du Groenland au cercle polaire, il se mesure aussi aux impressionnantes parois de la vallée du Yosemite. En 2015, après une dernière mission périlleuse, sa carrière de secouriste s’achève. Pascal Sancho aura conclu son parcours professionnel vertigineux en participant à la mission de sauvetage lors du crash de l’A320 dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Auteur de plusieurs ouvrages dont le récit de vie “Bravo papa”, Pascal Sancho est aussi un conférencier aux valeurs humaines. Convaincu par l’intelligence collective, il intervient sur des thèmes comme la résilience, la cohésion d’équipe, la performance et le leadership.

Conférence « De l’autre à soi »

La haute montagne est un laboratoire unique dans le développement des compétences en matière de
management. Pour le guide, le secouriste, beaucoup de choses se joue dans la relation qu’il entretient à l’autre. Écouter, s’adapter, repenser les interactions et les silences pour guider vers le sommet. Il s’agit, au moment critique, de mobiliser au mieux les capacités de la cordée, de l’équipe, pour franchir le passage difficile, réussissant parfois bien au-delà de ce que chacun s’estime capable d’accomplir. De nombreuses années d’évolution et d’ajustement, de savoir-faire et de savoir être, éprouvés par le temps, les individus et les dangers ont abouti à une forme épurée d’accompagnement utile aux dirigeants et à leurs collaborateurs …

En entreprise on ne parle pas de guide mais de leader, de N+1, de responsable. On ne parle pas de second de cordée mais de collaborateur, de subordonné, d’employé. Derrière ces différentes sémantiques se cache une vision déterminante de la relation au sein de l’équipe. Atteindre un objectif, fédérer autour d’une idée, d’un chemin, développer des compétences et répartir des missions font partie des enjeux quotidiens de n’importe quel manager.
Un management à la main qui a fait ses preuves en haute montagne et dont le parallèle avec l’entreprise ne parait plus si lointain.

Le management du guide se résume finalement à la base étymologique du concept : la main …Libre de tous modèles de pensée, de tous organigrammes, de sens complexes et clichés qu’on a pu attribuer à ce vaste lieu commun des discussions et sujets d’entreprise, le guide conduit, accompagne à la main dans une relation simple et sincère. Presque trop simple pour être qualifié de management, il s’agit pour nous pourtant de l’essentiel. Être là, à portée de main. Maintenir une relation de l’autre à soi et soi à l’autre, cela suffit !